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Le Milieu du Grand Banditisme Français

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lunik-parrain

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Claude le Gros, Francis le Belge, les Gazianni, les Guérini, les Zemmour, Boualem Talata, Jacky le Mat, Tany Zampa, les Hornec, Marc Monge, Paul Mondoloni, Jo Renucci, Paulo Leca, Ahmed Otmane, Karim Reguig, Paul Carbone, François Spirito...

Pas tout le Milieu, mais de quoi en savoir un minimum sur certaines personnes qui ont écrite des pages importantes d'un livre qui n'est pas près de se refermer. Un livre fait d'amitiés et de trahisons, de guerres fratricides et d'affrontements claniques, de violence et de règlements de compte, d'armes et d'argent sale, de strass et de paillettes, de luxe et de prison, de gros voyous et de "beaux mecs", de caïds et de seconds couteaux, de parrains et de juges de paix, de plaisir et de regrets... de beaucoup de regrets...

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PAROLES DE VOYOU : Michel Ardouin

Voici quelques extraits du livre de autobiographique de Michel Ardouin "Une Vie de Voyou" qui permet de mieux cerner certaines réalités du Milieu d'hier.






Hiérarchie géographique dans le Milieu parisien des années 60 et 70

Dans le Milieu il y a une hiérarchie géographique. À l'origine, les mecs viennent de la banlieue, plutôt nord, d'Argenteuil, de Saint Ouen, des coins comme ça. Des voyous de barrière comme on les appelle, qui n'ont jamais franchi les fortifs. Ensuite, il y a ceux qui commencent à monter. Les mecs traînent alors à Clichy, aux Batignolles, fréquentent les bars, mettent une tournée. Quand ils commencent à toucher de l'oseille, certains quittent leur bleu de travail. J'ai connu des bars de voyou, dans le XVIIIe, où le mec était en cotte avec la fermeture éclair sur la poitrine, le calibre et les sous pour aller jouer à la passe anglaise. Des dangers publics souvent.
Le voyou qui réussit un peu mieux monte vers le XVIIe. Il faut qu'il soit présenté, qu'un mec l'amène. Le Milieu ça marche par équipes. Dans les établissements de l'avenue Wagram, Mac Mahon, des Ternes, il fréquente des gens qui peuvent lui placer sa femme dans un meilleur endroit, qui peuvent lui fournir un armement plus convenable que celui qu'il touche sur sa zone. Il peut trouver des coéquipiers et monter sur des affaires aux dimensions nationales, voire internationales. Fini, pour lui, le cambriolage dans la banlieue d'à côté. Le mec commence à vivre. S'il rencontre une gonzesse de meilleure tenue dans le quartier, elle va le rhabiller, le faire briller.
Après le XVIIe, il peut monter vers les deux, trois bars des Champs-Elysées. Là, ça devient la classe, c'est vraiment le voyou arrivé. [...]

Pour les gonzesses, c'est pareil, il y a une ascenssion sociale : d'abord les taules pourries, puis la marche dans les quartiers un peu mieux, et ensuite les belles places : à Blondel, à Sainte-Appoline, aux Lombards... C'est une forme d'abattage de luxe, mais ce sont les chasses gardées des femmes mariées aux grands voyous. Celles-là, ce sont des Brigitte Bardot, les plus belles de Paris. Elles prennent de l'oseille à un tas de connards en Jaguar. Elles ont trois jours de congés par mois et vont chez le coiffeur tous les matins. Manucure, pédicure, le petit whisky vers les 11 heures, le caniche, l'appartement... Elles sont gâtées par leurs hommes. Sans eux, elles n'auraient pas les places qu'elles ont.


Le Système des Équipes

La plupart des gens s'équipent parce que, pour monter sur une affaire, il faut être plusieurs. Le problème des voyous, c'est qu'ils sont souvent amis et associés à la fois. Une fois qu'ils ont fait le partage de leur oseille, ils restent ensemble pour manger, pour partir en week-end avec leurs gonzesses. Si la police en trouve un, elle en fiche cinq.
Et puis il y a des mecs qui, s'ils étaient seuls, n'auraient pas les couilles qu'en groupe ils ont l'air d'avoir. C'est le problème du Milieu, à l'époque. Vu de l'extérieur, on l'imagine régi par le code de l'honneur, la parole donnée, etc... La mentalité qui prédomine, c'est plutôt : essaie de prendre la place ou l'oseille de ton collègue. Il y a des équipes de quatre ou cinq mecs [qui font des embrouilles à un mec seul] parce qu'il a bousculé quelqu'un au comptoir ou qu'il a mal regardé Untel. Chez nous, ça s'appelle des querelles d'Allemands : chercher n'importe quel prétexte pour emmerder un mec. Et, au final, ce qui l'attend, c'est casiment un tribunal.


La journée typique du Voyou des années 60

Lever vers 13 heures, aux mieux, petit déjeuner dans un rade, puis partie de belote accompagné de quelques bières dans un autre. Ensuite chacun vaque à ses obligations respectives : tailleur, garagiste... Vers 19 heures, chacun prend l'apéro dans son bar attitré où l'on sait qu'on peut le trouver. À 20 heures, changement de bar ; vers 20h30-21 heures, idem. On en fait sept ou huit tous les soirs avant d'aller dîner avec quelques amis. Ensuite, chacun repasse dans "son" bar pour prendre les comissions et, s'il fait le mac, voir s'il a un coup de téléphone de sa gonzesse. Après, on fait la fermeture à 2 heures d'un rade ou deux, avant de finir dans un cabaret corse ou dans les établissements des Champs-Elysées, de l'Opéra. Dans les annes 60, 70, ça se termine rue Darcet, à Grenelle, rue Monnier... À 6 heures, on mange la soupe à l'oignon dans un troquet des Halles, et on se page vers 8 heures.
[...]
Les bars de voyous existent parce que le truand ne supporte pas le nave et qu'il ne fréquente que les siens. C'est son foyer. Souvent, comme il n'a pas de feuilles de paie pour prendre un appartement, il crèche à l'hôtel ou dans un petit studio. Le mec se fait chier chez lui, il n'y a pas les télévisions de maintenant avec les 500 chaînes, il passe sa vie dans les bars. Il dépense mille balles par jour et loge dans un hôtel à 25 balles la nuit. Il a son enseigne préféré où il prend son petit déjeuner, reçoit ses comissions, planque son calibre et ses affaires. En plus, on fait entre sept et quinze établissements chaque soir. Sauf quelques rares sédentaires qui attendent les affaires. On boit énormément. La gloire du voyou de l'époque, c'est de s'envoyer 30 whiskies et rester droit sans dire de conneries. Parfois, avant de manger, vers 23 heures, on a déjà bu quatre-vingts pastis. [...] Mais après becqueter on marche au whisky, puis au champagne dans les clubs, enfin au rouge avec le casse-croûte du matin. Le voyou doit avoir une santé de fer. Surtout qu'après tout ça il doit encore tirer sa gonzesse!


Le Proxénétisme

Dans le proxénétisme, c'est très simple : c'est toujours le plus fort qui a raison. Si j'ai une femme et qu'un connard [veut me la piquer, je le remballe] et on lui prend tout ce qu'il a. Ca s'appelle "déshabiller un mec". Si c'est l'inverse, que tu prends la gonzesse et que t'es le plus fort : "C'est pas écrit sur ton front qu'elle est à toi. [...] Avec moi elle se conduira beaucoup mieux qu'avec toi. Casse-toi!"
Et les gonzesses en jouent, parce que les putes, on ne les martyrise pas. En vérité, elles rigolent : "tiens, je vais changer de mec. Ca donnera des coups de calibre ou du champagne!"
La plupart du temps, ça se termine au champagne avec une amende, et c'est la gonzesse qui la casque. Il y a des mecs à qui on ne prend jamais de gonzesses, parce qu'ils ne laisseraient pas passer ; ce sont des gens qui sont capables de tuer, de se défendre. Et il y en a d'autres qui passent leur vie à remonter des filles - qu'ils vont chercher chez les cavettes pour les mettre au tapin - pour que les vrais voyous les leur prennent.
À Marseille, à Nice ou à Cannes c'est bien pire. En bas, les mecs s'entre-tuent pour une pute qui ne vaut pas une tune. Nous, à côté, ça se passe à la bonne franquette. Ca les surprend, d'ailleurs.


Le Week-End du mac

Le week-end, les macs sortent leurs filles lorsqu'elles sont en congé. Ils les prennent à une porte de Paris, en voiture, et partent dans un périmètre de cent kilomètres, pour une auberge tenue par un voyou en retraite. À Nargis, chez Pépé, à Groslay... Les voyous vont dans les auberges pour quitter Paris, mais c'est pareil, ils sont au comptoir à jouer au 421 pendant que les gonzesses discutent entre elles. Elles se connaissent du travail, elles se retrouvent là-bas.


Le Petit Racket

Le racket, c'est pas comme à Chicago, on ne dépouille pas les honnêtes gens, ça se passe entre nous. T'as quelques mecs méchants qui piègent un petit patron d'hôtel de passe qu'a trois, quatre gonzesses ; ils lui font une embrouille et lui prennent de l'argent. Ou c'est sur le dos d'un patron de bar, ou sur celui du julot qui a deux filles et pas les épaules pour les défendre. Il y a beaucoup de mecs qui ne vivent que de petits rackets comme ça.


Les Braqueurs (années 60, début 70)

Les Lyonnais, ce sont des mecs très courageux qui montent sur des grosses affaires, mais qui ont un problème : certains d'entre eux boivent énormément. Pas tous. [...] À cette époque-là [sur Paris], il y a trois ou quatre catégories de voyous qui sont considérés comme des braqueurs. Il y a les Lyonnais, les Stéphanois, ainsi que les équipes de Nantais et de mecs de Saint-Nazaire. Les Méridionaux, ce sont surtout des racketteurs et des proxos. Chez les Parisiens, il y a quelques très bons casseurs et pas mal de proxos, même s'il y a eu de bons braqueurs après-guerre et dans la première moitié des années 60. [...]
Les putes ont un peu cambuté le Milieu parisien. Les braquages, tout le monde s'y est mis vers 1971, 1972, 1973. Quand les hôtels ont commencé à fermer et que les filles se sont tournées peu à peu vers les studios. Et qu'une nouvelle génération de mecs issus des banlieues en ont fait leur spécialité. Là, il y avait quarante équipes sur Paris. En 1967, le mec qui va braquer, son pote le prend pour un louf.


Les Petits Métiers

Dans nos rades, il n'y a pas que des braqueurs, des casseurs, des trafiquants et des proxos. On y croise aussi les "petits métiers". Le Milieu n'est pas sectaire.
Les petits métiers ? ça désigne les arnaqueurs. Ces mecs fréquentent les même bars que nous, ils ont leur mentalité, ce sont des voyous dans l'âme. Entre les différentes classes du Milieu, il n'y a pas de sectarisme, les petits métiers sont estimés. En revanche, un mec qui a des feuilles de paie, qui a déjà travaillé même deux ans dans sa vie, n'est pas admis dans le Milieu. Ce n'est pas un voyou. On est encore dans les chansons d'Edith Piaf et des tatoués des bataillons d'Afrique. Aujourd'hui, il y a des gens qui ont fait leur place - et une très belle place -, qui jouent dans la cour des grands et qui ont exercé un métier ou ont eu une éctivité légale à telle ou telle période de leur vie. C'est tout à fait toléré. Maintenant c'est l'intelligence qui prime.


Fleury en 1974

À Fleury c'est le bordel complet. Toute une équipe de malfrats occupe les étages. C'est la plus grosse concentration de mecs du Milieu. Corses, Parisiens, Lyonnais : l'embarras du choix! Des grosses équipes. On verra deux ou trois matons démissionner pour dépression nerveuse. Et des galons d'or, les larmes aux yeux, se plaindre de n'être plus respectés. Il y a vraiment du linge, des grosses affaires de came et de braquage.


La Fin des Bars de Voyous

Les bars de voyous ont fait faillite les uns parès les autres. À partir de 1975, les mecs ont peu à peu délaissé ces repères où ils étaient vulnérables. On pouvait les ficher les uns après les autres. Le nombre de types qui venaient boire leur petit coup dans leur bar habituel après un braco et qui se faisaient serrer une fois la pression redescendue! Et puis c'est sociologique : même l'homme normal fréquente de moins en moins les cafés. Les voyous ont préféré fréquenter les clubs, aller aux sports d'hiver avec leur femme et leurs gosses, avoir un train de vie. Ils ont pris des appartements, se sont installés. Le bar de voyous où l'on mettait tournée sur tournée pour montrer qu'on était riche ou celui qui tenait lieu de bureau n'ont plus de raison d'être. Le voyou est devenu plus nomade, et même s'il a encore une affinité avec un petit bar, c'est pas forcément un rade d'affranchis.


Autres

Voyous Etrangers :
Les Nord Américains : c'est typique des Ricains du Nord. Tous les malfrats du monde en cavale changent de pays, marchent sur des balourds (faux papiers) et essaient de faire durer leur liberté. Les Américains du Nord, Québécois y compris, ne savent pas tenir une cavale. J'ai vu des contrebandiers danois en cavale à Torremolinos, des mecs d'Amérique latine en Europe, des Français, des Belges et des Italiens sur tous les continents ; des Américains, jamais! Eux, ils se constituent prisonniers, et du moment que leur famille est à l'abri et que leurs affaires continuent de tourner, ils peuvent se mettre dans une boîte d'allumette.

Les Autrichiens d'Allemagne : Les Autrichiens, c'est une classe spéciale en Allemagne. C'est un peu leurs Corses ou leurs Marseillais. Ils sont tous proxos, mais ils font leur métier d'une façon assez dure. Ils montent également sur des affaires : des courageux.



Jacques Mesrine ? Connais pas. Le Milieu français non plus. Auprès des vrais voyous, ses exploits médiatiques le font passer pour un farfelu doublé d'un fou furieux.

"Dans ma spécialité y'en a 10% qui sont devenus riches, 10% qui sont au RMI, 50% derrière les barraux et 30% qui ont été zigouillé." (propos approximatifs)

Voici quelques extraits du livre de autobiographique de Michel Ardouin "Une Vie de Voyou" qui permet de mieux cerner certaines réalités du Milieu d'hier. Hiérarchie géographique dans le Milieu parisien des années 60 et 70 D ans le Milieu il y a une hiérarchie géographique. À l'origine, les mecs viennent de la banlieue, plutôt nord, d'Argenteuil, de Saint Ouen, des coins comme ça. Des voyous de barrière comme on les appelle, qui n'ont jamais franchi les...

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#Posté le mardi 17 octobre 2006 14:50

Modifié le mardi 17 octobre 2006 16:35

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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.205.176.39) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

seb, Posté le lundi 21 mai 2007 18:45

super caid.je croit que tu a zappé le seul qui est parti de rien qui c'est fait tout seul et qui est allé très loin. farid berrhama


fantagirl42, Posté le samedi 19 mai 2007 11:36

Coucou fai un ti tour sur mon blog sa me ferai plaisir venant de ta par !

Siper ton blog ! ;)

Bisous !

FTG42


ktur, Posté le mardi 15 mai 2007 18:40

sérieu si tu connais pas jacque mesrine serieu ta rien compris!!

c'etait ekl numéro 1 il avait des couilles , et mem une cellule anti mesrine a ete crere alors quad on c'ets pa son ferme sa bouche!


la malavita, Posté le dimanche 13 mai 2007 12:30

Jeu par correspondance et abonnement, de stratégie et réflexion sur l `univers de la Mafia.

Gagnez des centaines de cadeaux en affrontant des milliers de joueurs !

Fondez votre famille et devenez le parrain le plus puissant !

Rejoignez nous ! la-malavita.tk


rider414, Posté le jeudi 10 mai 2007 06:36

Slt trop bien ton blog !
passe voir le mien quand tu aura le temp http://rider414.skyblog.com

bonne continuation
JOJO


filmsgangsters, Posté le jeudi 10 mai 2007 05:32

viens faire un tour sur mon blog plus de cents films mafia et gangsters


kiki, Posté le jeudi 03 mai 2007 03:28

Ok, excuses !
kiki


LE CENTAC, Posté le mercredi 02 mai 2007 13:44

UN MEDECIN M'a prescrit des entiepileptiques+des antydpsychotiques pour les bar du panier.
je suis aussi le chat , veritable tentative de mort par ordonnence


Fan2Lisa, Posté le mercredi 02 mai 2007 01:24

Super !!!! pour les fans du Destin de Lisa.
Je viens de trouver la video du Mariage Entre Lisa et David !!!
Va vite sur http://destin2lisa.50webs.com/ pour pouvoir la regarder !
Gros bisous x X X ;-)
Lisa,


Fred, Posté le dimanche 29 avril 2007 15:46

Gagne un téléphone mobile, une playstation II, un voyage à Cuba, une Smart, un ordinateur portable, un appareil photo numérique ou un scooter 125cm3 sur http://bokado.50webs.com. Un site recommandé par un rastaman géant !!!!Faut le voir pour le croire !


Alex, Posté le vendredi 27 avril 2007 20:27

Salut t'es plutot pas mal
viens me rejoindre sur un concours de beaute sur http://www.netmiss-fr.com
a bientot j'espere


salu, Posté le jeudi 26 avril 2007 14:46

Ce jeu ne demande que 3 minutes d'attention. Ca va t'effrayer. La personne qui me la envoyé a dit
que son voeu s'est réalisé 10 minutes après l'avoir lu. Mais pas de triche. Ce jeu a un drôle/effrayant dénouement.
Ne lis pas en avance mais fais-le dans l'ordre, point par point. Ca prend environ 3 min. et ça vaut la peine. Prends
d'abord une feuille et un crayon.

CONSIGNES:
Quand tu choisis les noms, sois sûr que ce sont des personnes que tu
connais
et fais-le d'après ton premier instinct .Descend ligne par ligne. Ne lis pas en dessous, tu gâcheras tout le fun parti
1. Ecris les chiffres de 1 a 11 dans une colonne
2. A côté des chiffres 1 et 2, écris 2 nombres aux choix
3. A côté des chiffres 3 et 7, inscrit le nom d'une personne de sexe opposé (noms différents)
Ne regarde pas trop bas ou ça ne marchera pas. Avance point, par point...
4. Ecris le nom de n'importe qui (par ex.: amis, famille) à côté des chiffres 4, 5 et 6. (Noms différents)
Ne triche pas ou tu regretteras
5. Ecris quatre titres de chansons en 8, 9, 10 et 11
6. Finalement, fais un voeu Ici est la clef du jeu

RESULTAT :
1.Tu dois parler de ce jeu à un certain nombre de personnes (le nombre qui est à côté du 2).
2. La personne en place 3 est celle que tu aimes.
3. Celle en place 7 est quelqu'un que tu apprécies beaucoup mais avec qui ça ne marche pas.
4. La personne que tu as mise en 4 est qqn à qui tu tiens vraiment beaucoup.
5. La personne que tu as nommée en place 5 est celle qui te connait très bien
6. La pers. que tu as inscrite en 6 est ta personne porte-bonheur
7. La chanson en 8 est celle qui s'associe avec la personne en 3.
8. Le titre en 9 est la chanson pour la personne en 7
9. La chanson en 10 est celle qui t'en dit le plus sur ton esprit
10. La chanson en 11 est celle qui révèle tes sentiments par rapport à la vie.

Mets cela sur 10 blogs dans l'heure qui suit ta lecture de ce mot. Si tu le fais ton voeu se réalisera.
Si tu ne le fais pas, ça deviendra l'inverse ! Sacrément bizarre... Mais ça à l'air de marcher... fait seulement

--------------------------------------------------------------------------------


benjamin , Posté le mercredi 25 avril 2007 13:46

tu ne parles jamais de francois marcantoni !!! il y a pleins de truc faux ... le gang des tractions tu connais ?


eric, Posté le mardi 17 avril 2007 12:59

viens faire un tour sur mon blog plus de cents films de mafieux et autres http://filmsgangsters.skyblog.com


michel, Posté le dimanche 15 avril 2007 06:23

A KIKI,

Il y a maldonne, mon vieux ! Si je partage le prenom du porte-avion, nous ne sommes pas la meme personne...


69, Posté le mardi 10 avril 2007 12:39

Elle est belle la presse, Le point, caviglioli bref deux trois coups d'avance ;cela à commence à bouger...
http://www.bakchich.info/article987.html
vendredi 6 avril 2007 par La Rédaction

Héros aussi polymorphe que Tintin ou Martine, Marc Francelet a distribué son talent dans de nombreux domaines. Des tranches de vies de cet illustre personnage dont Bakchich, vous propose un aperçu, forcément succinct mais déjà savoureux.
:

Francelet et les placements
Le bon air des alpages suisses revivifie, les poumons bien sûr, mais aussi les comptes en banque. Et Marc Francelet a rabbatu vers l’officine de placement du trop méconnu homme d’affaires suisse Jacques Heyer, de riches expatriés français, sportifs reconnus, pontes politiques, à l’instar de Didider Schuller, ou starlettes. Las, l’affaire a fait faillite. Mais Heyer, dont Chirac parraine l’un des beaux-fils, n’a eu qu’à subir les foudres de six de ses 200 clients. Nécessaire pour que la justice suisse le condamne, insuffisant pour l’empêcher d’améliorer son swing sur les golfs de Saint-Tropez.

En matière de placements, Francelet a bénéficié des bons conseils de son avocat et ami Me Alain Guilloux, ancien de la Direction générale des impôts devenu un ténor du barreau à le clientèle ronflante : Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte, Paul-Loup Sulitzer, Jean-Claude « Cassette » Méry et surtout Pierre Falcone et Arkadi Gaydamak, les « Lilo et Stich » de l’Angolagate.

L’affaire de trafic d’armes –présumé nous susurre notre avocat–, entre la France et l’Angola a d’ailleurs fourni à Francelet l’occasion de faire montre de son talent d’homme de presse. Une étonnante campagne dénigrant le juge Courroye qui a instruit et bouclé le dossier en 2005, a parcouru le presse. Reste que le parquet de Paris a, courant mars, requis le renvoi en correctionnelle des 42 mis en cause. Une belle rangée d’oignons où émargent, donc, Gaydamak, Falcone mais aussi Jean-Christophe Mitterrand, Charles Pasqua, Jacques Attali, Jean Charles Machiani etc. Procès prévu pour début 2008.

Autre connaissance, Loich Le Floch Prigent. Le pédégé déchu d’Elf, flanqué de Francelet, de Michel Coencas et de l’ancien général barbouzard, feu Jeannou Lacaze, se sont rappelés au bon souvenir du régime irakien, à la fin des années 90. Pour l’occasion, la société Tanker Oil a même vu le jour. En récompense, quelques barils de brut en marge du programme « Pétrole contre nourriture » et, l’année dernière une mise en examen pour les trois compères survivants. De quoi sceller une belle amitié entre Francelet et le juge, aussi en charge de l’affaire, Philippe Courroye.

...En Chiraquie

Grand aventurier des réseaux, le joyeux Marc Francelet n’a pas oublié de passer par la case Chirac. Pour un proche de Johnny c’est bien le moins. Mais ce n’est pas via la vieillissante « idole des jeunes » que le « plus jeune journaliste de l’histoire de Paris-Match » a accroché le wagon du Chi. L’approche a été un peu plus laborieuse, et un poil moins « people ».

Gouailleur en diable, Francelet a trouvé des copains de causette dans le premier cercle chiraquien. Entre Yves Bertrand, tout puissant patron des RG de 1992 à 2003 et maître dans l’art de la désinformation, et Alexandre Djouhri, le grand intermédiaire des réseaux Chirac, les conversations ont du être passionnantes. D’autant que les hommes ont des amis communs, dont le journaliste Hervé Gattegno, que Djouhri a présenté, au milieu des années 90 à André Tarallo, l’un des principaux protagonistes de l’affaire Elf. Et un même hobby, la presse. Quitte à organiser en sous-main de petites campagnes pour les copains. Maurice Gourdault Montagne, conseiller diplomatique de Chirac et intime de Djouhri guigne le poste stratégique de directeur général d’EADS ? Qu’à cela ne tienne, une série de papiers de l’Express ont cloué au pilori à la fois Lagardère, qui refuse ce parachutage, et Jean-Paul Gut titulaire du poste. À la volée sont pointés le « désintérêt » d’Arnaud pour son entrerpise, les soupçons de « délits d’initiés » contre Gut et la « bombe à retardement autrement plus grosse qui sommeille dans les soutes d’EADS : les services secrets français, dont la DST, ont informé [...]l’Élysée de l’existence au sein de l’entrerpise d’un vaste système de rétrocommissions » [1]. Un joli coup qui risque d’être le dernier. Car Francelet, malgré tous ses efforts, n’a pu prendre le train sarkozyste. Et ses déboires judiciaires, tout autant que son hostilité au grand pote de Sarko Arnaud Lagardère, ne risquent pas de le rendre très populaire.

…Et la littérature
Toujours surprenant, l’ami Francelet apparaît là où on ne l’attend pas. Plutôt que des mémoires ou autres romans à clés, l’insatiable Marc rédige des polars. Ou plutôt apporte la matière brute aux hommes de plumes. De virée en Ouzbékistan avec son ami, l’écrivan François Sagan dans les années 90, Marco en ramène une étonnante bande magnéto, fruit de ses entretiens avec la mafia locale.

****Et la livre à François Caviglioli, auteur-journaliste au Nouvel Obs, qui en tire quelques idées de polars, Master, Helena la Grecque ou Adieu l’espion.****

*******Bon garçon, Caviglioli n’est pas ingrat. Et quand il s’agit de porter secours à ses frères de l’île de Beauté et, au demeurant, protecteurs de Francelet,**** quand ceux-ci ont de menus soucis avec leurs rivaux beurs à Marseille, l’homme répond présent. Et pond, séance tenante, un papier chargeant feu Farid, , abattu dans la fusillade des Marronniers à Marseille, au printemps dernier.

Tant de talent éditorial ne pouvant être gâché, Marc Francelet s’est récemment attelé à la rénovation éditoriale du désormais hebdomadaire Choc, magazine people -financé par Hachette- d’un raffinement sans précédent. Et dont il faut espérer qu’il ne pâtira pas trop de l’actuelle indisponibilité de son si particulier conseiller éditorial Marc Francelet.

…Et le Show biz
Chargé un temps des relations publiques de Jean-Paul Belmondo mais aussi ami de François Sagan, Francelet fut surtout l’homme à tout faire de Johnny Hallyday. Un incontournable. Surtout pour l’idole des jeunes, qu’il défendra pied à pied, dans toutes les rédactions quand le tout nouvel exilé fiscal a été accusé –à tort- de viol. Redresseur de tort, Francelet sait aussi alimenter la presse en infos ou ragots au choix. Et nourrit goulûment les journaux qui s’intéressent au beau-père et associé de Johnny, André Boudou, dans l’éphémère –et coûteuse- aventure de l’Amnésia, sa boîte de nuit parisien. 30 millions d’euros d’ardoise quand même. Et désormais, en bon papa gâteau, l’inimitable Marc met le pied à l’étrier de son fifils, qui gère l’enseigne Von Dutch en France. Une ligne de vêtement « hype », objet d’articles aussi étonnants que bien intentionnés dans de grands hebdomadaires parisiens. Touchante hérédité.

…En Corse
Marc Francelet a su se faire une petite place au royaume du maquis et des chèvres, la Corse. Sans doute la passion pour l’alcool de myrte. « C’est l’un des rares, siffle admiratif un grand flic, à avoir tamponné des réseaux vraiment méchants ». Méchants c’est limite diffamatoire quand on désigne les grandes figures de l’île de Beauté qui se sont partagé l’empire du défunt Jean-Jé Colonna, vingt-cinq ans durant parrain de la Corse-du-sud. Comme Bakchich l’avait narré, le brave Marc s’est bien activé dans la campagne électorale du fils Francisci qui a guigné la succession de son père tout juste décédé, le mythique Roland, au poste de conseiller général de Corse-du-Sud. Et le volubile Marc d’inspirer des papiers en forme de petit avertissement au clan de Jean-Jé orphelin, sous forme de description du Petit bar d’Ajaccio, leur lieu de conclave.

L’autre illustre protecteur corse de Francelet, ***le très respectable Paul Lantiéri, est un peu moins verni. ****Entrepreneur aussi averti que diversifié –restaurants à Aix-en-Provence, débiteurs de boissons à Marseille, propriétaire du cercle de jeux de la rue Cadet à Paris- Lantiéri connaît de petits ennuis judiciaires. L’homme d’affaires a été mis en examen tout récemment. La PJ marseillaise, sans doute mal aiguillée, le soupçonne d’avoir aidé dans leur fuite des tontons flingueurs blessés dans la fusillade du « Bar des Marronniers » à Marseille. Un règlement de comptes entre gâchettes sensibles corses et arabes, qui avait laissé sur le carreau Farid en avril 2006.****

Sale printemps pour les amis de Marc.***

…Et les papparazzis
De son ancienne vie de photographe de presse, Francelet a conservé un goût certain pour l’image et de précieuses relations chez les paparazzis. Au rang des intimes figure Pascal Rostaing, l’un des auteurs des clichés de Sarkozy avec la journaliste Anne Fulda ou de la photo de Cécilia S. au bras de Richard Attias parue dans Paris-Match. Une intense période pour Marc le besogneux. Et pas de quoi faire du candidat de l’UMP un grand copain.

Autre bonne connaissance de Francelet, Michèle Marchand. Grande prêtresse de la photo people en poste à Voici, cette bonne dame a récemment fait la connaissance de la juge d’instruction Dominique de Tallancé. Sans doute hermétique à l’art, la magistrate la soupçonne, ainsi qu’Axel Ganz, l’ancien patron de l’hebdo people, d’avoir mis en place une caisse noire. Et a mis les deux compères en examen.

Miracle du réseau Francelet, sitôt l’affaire médiatisée, Michèle Marchand disparaît. L’Express, sous la plume de Renaud Revel, publie un écho sur Internet où seule la mise en examen de Ganz est relatée et, en ricochet, saborde l’enquête en route au Point sur le sujet, au grand dam de nombre de journalistes de la rédaction. Un subtil coup de domino.

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scarlett, Posté le vendredi 06 avril 2007 17:37
La Cour d'appel va examiner
le cas du journaliste Marc Francelet

NOUVELOBS.COM | 06.04.2007 | 13:33

Marc Francelet est mis en examen dans un dossier sans précédent visant l'achat présumé par des personnalités d'articles de complaisance, notamment dans Le Point. Ecroué depuis le 29 mars, il demande sa libération.

La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris devait examiner vendredi 6 avril sur le fond la demande de mise en liberté du journaliste et hommes d'affaires Marc Francelet écroué depuis le 29 mars et mis en examen pour corruption et blanchiment. Marc Francelet est impliqué dans un dossier sans précédent visant l'achat présumé par des personnalités d'articles de complaisance dans des médias français. L'affaire, instruite par le juge financier Philippe Courroye, menace notamment le magazine Le Point, dont un journaliste est convoqué et qui va faire l'objet d'une enquête. Marc Francelet, journaliste indépendant, est mis en cause car il a touché de très importantes sommes d'argent d'Iskandar Safa, homme d'affaires libanais recherché par la justice française.

Giesbert : "Quitte à rééquilibrer les choses plus tard"

L'avocat d'Iskandar Safa, Pierre Haïk, admet l'existence en 2006 d'un paiement de 100.000 euros et d'un prêt de 150.000 euros au fils de Marc Francelet, mais parle d'une simple "amitié désintéressée".
Le juge Courroye estime que ces paiements ont rémunéré l'intervention de Marc Francelet pour que Le Point publie en novembre 2005 un article sur Iskandar Safa, au ton très favorable, qui qualifiait notamment de "situation kafkaïenne insupportable" les poursuites engagées contre lui dans un dossier du juge Courroye.
L'auteur de l'article, le journaliste Jean-François Jacquier, est convoqué jeudi prochain par le juge Courroye, a-t-on appris au magazine. Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point, a admis la semaine dernière dans Le Monde l'intervention de Marc Francelet pour l'article mais assuré qu'il ignorait qu'il était payé par Iskandar Safa.
"Dans notre esprit, même si un papier est complaisant, il est intéressant d'avoir un point de vue inédit, quitte à rééquilibrer les choses plus tard", a-t-il déclaré.

Une affaire avec Marchiani

Iskandar Safa est recherché dans un dossier qui démontre qu'il a versé de très importantes sommes d'argent à Jean-Charles Marchiani, ancien homme de confiance du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua.
Ces sommes pourraient, selon l'accusation, constituer des paiements frauduleux en marge de contrats d'armement. Iskandar Safa et Jean-Charles Marchiani ont travaillé ensemble dans les années 80 pour la libération d'otages français au Liban.


Mafiacity-NYC, Posté le mardi 10 avril 2007 08:21

Si tu veut jouer au plus grand jeu de mafia online totalement gratuit....


mr propre, Posté le lundi 09 avril 2007 20:26

scarlett est comme la diarrhe,elle se repand de partout


scarlett, Posté le vendredi 06 avril 2007 11:57

Elle est belle la presse, Le point, caviglioli bref deux trois coups d'avance ;cela à commence à bouger...
http://www.bakchich.info/article987.html
vendredi 6 avril 2007 par La Rédaction

Héros aussi polymorphe que Tintin ou Martine, Marc Francelet a distribué son talent dans de nombreux domaines. Des tranches de vies de cet illustre personnage dont Bakchich, vous propose un aperçu, forcément succinct mais déjà savoureux.
:

Francelet et les placements
Le bon air des alpages suisses revivifie, les poumons bien sûr, mais aussi les comptes en banque. Et Marc Francelet a rabbatu vers l’officine de placement du trop méconnu homme d’affaires suisse Jacques Heyer, de riches expatriés français, sportifs reconnus, pontes politiques, à l’instar de Didider Schuller, ou starlettes. Las, l’affaire a fait faillite. Mais Heyer, dont Chirac parraine l’un des beaux-fils, n’a eu qu’à subir les foudres de six de ses 200 clients. Nécessaire pour que la justice suisse le condamne, insuffisant pour l’empêcher d’améliorer son swing sur les golfs de Saint-Tropez.

En matière de placements, Francelet a bénéficié des bons conseils de son avocat et ami Me Alain Guilloux, ancien de la Direction générale des impôts devenu un ténor du barreau à le clientèle ronflante : Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte, Paul-Loup Sulitzer, Jean-Claude « Cassette » Méry et surtout Pierre Falcone et Arkadi Gaydamak, les « Lilo et Stich » de l’Angolagate.

L’affaire de trafic d’armes –présumé nous susurre notre avocat–, entre la France et l’Angola a d’ailleurs fourni à Francelet l’occasion de faire montre de son talent d’homme de presse. Une étonnante campagne dénigrant le juge Courroye qui a instruit et bouclé le dossier en 2005, a parcouru le presse. Reste que le parquet de Paris a, courant mars, requis le renvoi en correctionnelle des 42 mis en cause. Une belle rangée d’oignons où émargent, donc, Gaydamak, Falcone mais aussi Jean-Christophe Mitterrand, Charles Pasqua, Jacques Attali, Jean Charles Machiani etc. Procès prévu pour début 2008.

Autre connaissance, Loich Le Floch Prigent. Le pédégé déchu d’Elf, flanqué de Francelet, de Michel Coencas et de l’ancien général barbouzard, feu Jeannou Lacaze, se sont rappelés au bon souvenir du régime irakien, à la fin des années 90. Pour l’occasion, la société Tanker Oil a même vu le jour. En récompense, quelques barils de brut en marge du programme « Pétrole contre nourriture » et, l’année dernière une mise en examen pour les trois compères survivants. De quoi sceller une belle amitié entre Francelet et le juge, aussi en charge de l’affaire, Philippe Courroye.

...En Chiraquie

Grand aventurier des réseaux, le joyeux Marc Francelet n’a pas oublié de passer par la case Chirac. Pour un proche de Johnny c’est bien le moins. Mais ce n’est pas via la vieillissante « idole des jeunes » que le « plus jeune journaliste de l’histoire de Paris-Match » a accroché le wagon du Chi. L’approche a été un peu plus laborieuse, et un poil moins « people ».

Gouailleur en diable, Francelet a trouvé des copains de causette dans le premier cercle chiraquien. Entre Yves Bertrand, tout puissant patron des RG de 1992 à 2003 et maître dans l’art de la désinformation, et Alexandre Djouhri, le grand intermédiaire des réseaux Chirac, les conversations ont du être passionnantes. D’autant que les hommes ont des amis communs, dont le journaliste Hervé Gattegno, que Djouhri a présenté, au milieu des années 90 à André Tarallo, l’un des principaux protagonistes de l’affaire Elf. Et un même hobby, la presse. Quitte à organiser en sous-main de petites campagnes pour les copains. Maurice Gourdault Montagne, conseiller diplomatique de Chirac et intime de Djouhri guigne le poste stratégique de directeur général d’EADS ? Qu’à cela ne tienne, une série de papiers de l’Express ont cloué au pilori à la fois Lagardère, qui refuse ce parachutage, et Jean-Paul Gut titulaire du poste. À la volée sont pointés le « désintérêt » d’Arnaud pour son entrerpise, les soupçons de « délits d’initiés » contre Gut et la « bombe à retardement autrement plus grosse qui sommeille dans les soutes d’EADS : les services secrets français, dont la DST, ont informé [...]l’Élysée de l’existence au sein de l’entrerpise d’un vaste système de rétrocommissions » [1]. Un joli coup qui risque d’être le dernier. Car Francelet, malgré tous ses efforts, n’a pu prendre le train sarkozyste. Et ses déboires judiciaires, tout autant que son hostilité au grand pote de Sarko Arnaud Lagardère, ne risquent pas de le rendre très populaire.

…Et la littérature
Toujours surprenant, l’ami Francelet apparaît là où on ne l’attend pas. Plutôt que des mémoires ou autres romans à clés, l’insatiable Marc rédige des polars. Ou plutôt apporte la matière brute aux hommes de plumes. De virée en Ouzbékistan avec son ami, l’écrivan François Sagan dans les années 90, Marco en ramène une étonnante bande magnéto, fruit de ses entretiens avec la mafia locale.

****Et la livre à François Caviglioli, auteur-journaliste au Nouvel Obs, qui en tire quelques idées de polars, Master, Helena la Grecque ou Adieu l’espion.****

*******Bon garçon, Caviglioli n’est pas ingrat. Et quand il s’agit de porter secours à ses frères de l’île de Beauté et, au demeurant, protecteurs de Francelet,**** quand ceux-ci ont de menus soucis avec leurs rivaux beurs à Marseille, l’homme répond présent. Et pond, séance tenante, un papier chargeant feu Farid, , abattu dans la fusillade des Marronniers à Marseille, au printemps dernier.

Tant de talent éditorial ne pouvant être gâché, Marc Francelet s’est récemment attelé à la rénovation éditoriale du désormais hebdomadaire Choc, magazine people -financé par Hachette- d’un raffinement sans précédent. Et dont il faut espérer qu’il ne pâtira pas trop de l’actuelle indisponibilité de son si particulier conseiller éditorial Marc Francelet.

…Et le Show biz
Chargé un temps des relations publiques de Jean-Paul Belmondo mais aussi ami de François Sagan, Francelet fut surtout l’homme à tout faire de Johnny Hallyday. Un incontournable. Surtout pour l’idole des jeunes, qu’il défendra pied à pied, dans toutes les rédactions quand le tout nouvel exilé fiscal a été accusé –à tort- de viol. Redresseur de tort, Francelet sait aussi alimenter la presse en infos ou ragots au choix. Et nourrit goulûment les journaux qui s’intéressent au beau-père et associé de Johnny, André Boudou, dans l’éphémère –et coûteuse- aventure de l’Amnésia, sa boîte de nuit parisien. 30 millions d’euros d’ardoise quand même. Et désormais, en bon papa gâteau, l’inimitable Marc met le pied à l’étrier de son fifils, qui gère l’enseigne Von Dutch en France. Une ligne de vêtement « hype », objet d’articles aussi étonnants que bien intentionnés dans de grands hebdomadaires parisiens. Touchante hérédité.

…En Corse
Marc Francelet a su se faire une petite place au royaume du maquis et des chèvres, la Corse. Sans doute la passion pour l’alcool de myrte. « C’est l’un des rares, siffle admiratif un grand flic, à avoir tamponné des réseaux vraiment méchants ». Méchants c’est limite diffamatoire quand on désigne les grandes figures de l’île de Beauté qui se sont partagé l’empire du défunt Jean-Jé Colonna, vingt-cinq ans durant parrain de la Corse-du-sud. Comme Bakchich l’avait narré, le brave Marc s’est bien activé dans la campagne électorale du fils Francisci qui a guigné la succession de son père tout juste décédé, le mythique Roland, au poste de conseiller général de Corse-du-Sud. Et le volubile Marc d’inspirer des papiers en forme de petit avertissement au clan de Jean-Jé orphelin, sous forme de description du Petit bar d’Ajaccio, leur lieu de conclave.

L’autre illustre protecteur corse de Francelet, ***le très respectable Paul Lantiéri, est un peu moins verni. ****Entrepreneur aussi averti que diversifié –restaurants à Aix-en-Provence, débiteurs de boissons à Marseille, propriétaire du cercle de jeux de la rue Cadet à Paris- Lantiéri connaît de petits ennuis judiciaires. L’homme d’affaires a été mis en examen tout récemment. La PJ marseillaise, sans doute mal aiguillée, le soupçonne d’avoir aidé dans leur fuite des tontons flingueurs blessés dans la fusillade du « Bar des Marronniers » à Marseille. Un règlement de comptes entre gâchettes sensibles corses et arabes, qui avait laissé sur le carreau Farid en avril 2006.****

Sale printemps pour les amis de Marc.***

…Et les papparazzis
De son ancienne vie de photographe de presse, Francelet a conservé un goût certain pour l’image et de précieuses relations chez les paparazzis. Au rang des intimes figure Pascal Rostaing, l’un des auteurs des clichés de Sarkozy avec la journaliste Anne Fulda ou de la photo de Cécilia S. au bras de Richard Attias parue dans Paris-Match. Une intense période pour Marc le besogneux. Et pas de quoi faire du candidat de l’UMP un grand copain.

Autre bonne connaissance de Francelet, Michèle Marchand. Grande prêtresse de la photo people en poste à Voici, cette bonne dame a récemment fait la connaissance de la juge d’instruction Dominique de Tallancé. Sans doute hermétique à l’art, la magistrate la soupçonne, ainsi qu’Axel Ganz, l’ancien patron de l’hebdo people, d’avoir mis en place une caisse noire. Et a mis les deux compères en examen.

Miracle du réseau Francelet, sitôt l’affaire médiatisée, Michèle Marchand disparaît. L’Express, sous la plume de Renaud Revel, publie un écho sur Internet où seule la mise en examen de Ganz est relatée et, en ricochet, saborde l’enquête en route au Point sur le sujet, au grand dam de nombre de journalistes de la rédaction. Un subtil coup de domino.

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scarlett, Posté le vendredi 06 avril 2007 17:37
La Cour d'appel va examiner
le cas du journaliste Marc Francelet

NOUVELOBS.COM | 06.04.2007 | 13:33

Marc Francelet est mis en examen dans un dossier sans précédent visant l'achat présumé par des personnalités d'articles de complaisance, notamment dans Le Point. Ecroué depuis le 29 mars, il demande sa libération.

La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris devait examiner vendredi 6 avril sur le fond la demande de mise en liberté du journaliste et hommes d'affaires Marc Francelet écroué depuis le 29 mars et mis en examen pour corruption et blanchiment. Marc Francelet est impliqué dans un dossier sans précédent visant l'achat présumé par des personnalités d'articles de complaisance dans des médias français. L'affaire, instruite par le juge financier Philippe Courroye, menace notamment le magazine Le Point, dont un journaliste est convoqué et qui va faire l'objet d'une enquête. Marc Francelet, journaliste indépendant, est mis en cause car il a touché de très importantes sommes d'argent d'Iskandar Safa, homme d'affaires libanais recherché par la justice française.

Giesbert : "Quitte à rééquilibrer les choses plus tard"

L'avocat d'Iskandar Safa, Pierre Haïk, admet l'existence en 2006 d'un paiement de 100.000 euros et d'un prêt de 150.000 euros au fils de Marc Francelet, mais parle d'une simple "amitié désintéressée".
Le juge Courroye estime que ces paiements ont rémunéré l'intervention de Marc Francelet pour que Le Point publie en novembre 2005 un article sur Iskandar Safa, au ton très favorable, qui qualifiait notamment de "situation kafkaïenne insupportable" les poursuites engagées contre lui dans un dossier du juge Courroye.
L'auteur de l'article, le journaliste Jean-François Jacquier, est convoqué jeudi prochain par le juge Courroye, a-t-on appris au magazine. Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point, a admis la semaine dernière dans Le Monde l'intervention de Marc Francelet pour l'article mais assuré qu'il ignorait qu'il était payé par Iskandar Safa.
"Dans notre esprit, même si un papier est complaisant, il est intéressant d'avoir un point de vue inédit, quitte à rééquilibrer les choses plus tard", a-t-il déclaré.

Une affaire avec Marchiani

Iskandar Safa est recherché dans un dossier qui démontre qu'il a versé de très importantes sommes d'argent à Jean-Charles Marchiani, ancien homme de confiance du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua.
Ces sommes pourraient, selon l'accusation, constituer des paiements frauduleux en marge de contrats d'armement. Iskandar Safa et Jean-Charles Marchiani ont travaillé ensemble dans les années 80 pour la libération d'otages français au Liban.


kiki, Posté le vendredi 06 avril 2007 11:01

Salut Michel, ne cherches pas nous nous sommes vu qu'une fois à bordeaux par l'intermédiaire de connaissances communes ! Et devrais-je ajouter, à la vitesse d'un porte-avion, tout cela pour te féliciter pour ton blog ! ciao !


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