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Le Milieu du Grand Banditisme Français

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lunik-parrain

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Claude le Gros, Francis le Belge, les Gazianni, les Guérini, les Zemmour, Boualem Talata, Jacky le Mat, Tany Zampa, les Hornec, Marc Monge, Paul Mondoloni, Jo Renucci, Paulo Leca, Ahmed Otmane, Karim Reguig, Paul Carbone, François Spirito...

Pas tout le Milieu, mais de quoi en savoir un minimum sur certaines personnes qui ont écrite des pages importantes d'un livre qui n'est pas près de se refermer. Un livre fait d'amitiés et de trahisons, de guerres fratricides et d'affrontements claniques, de violence et de règlements de compte, d'armes et d'argent sale, de strass et de paillettes, de luxe et de prison, de gros voyous et de "beaux mecs", de caïds et de seconds couteaux, de parrains et de juges de paix, de plaisir et de regrets... de beaucoup de regrets...

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Les Frères Zemour - Première Partie : Les Débuts (1945-1965)


Les Frères Zemour - Première Partie : Les Débuts (1945-1965)

C'est une drôle de fratrie que celle des Zemour. Issues d'une grande famille juive d'Afrique du Nord, comptant un nombre incroyable de cousins, cousines, oncles et tantes plus ou moins éloignés, ils seront cinq frères au départ de Sétif à venir fouler le pavé parisien, sa faune interlope, sa communauté pied noir, ses filles, ses flingues, sa pègre et ses embrouilles. Cinq frères au départ, un seul à l'arrivée. Les quatre autres succomberont à ce terrible virus qui fait tant de ravage chez ces messieurs les voyous : le flingage. Il faut dire que les Z n'auront pour leur part jamais hésité à distribuer leur bonne parole à coups de 11,43. Se faire une place au soleil de la voyoucratie parisienne se fait rarement en douceur, et celle que briguaient les frangins n'était pas des moindres, plus d'une rangée de dents raclant le parquet - ce en quoi la petite taille des Zemour n'avait rien à voir.
 
De Sétif au Faubourg Montmartre, du Faubourg Montmartre au Tout-Paris en passant par Munich, Londres, Francfort, Bruxelles, Dusseldorf, Palma de Majorque, Tel-Aviv, Fort-de-France, Montréal, Cayenne, Miami, il faut reconnaître que les frères ont de la ressource, donnant dans l'escroquerie, le proxénétisme, les jeux, le racket, le monde de la nuit, l'immobilier, mais ne touchant vraisemblablement jamais à la drogue (sauf peut-être Edgard à la fin de sa vie). Et laisseront dans leur sillage de nombreux cadavres, dans leurs rangs comme dans ceux de leurs ennemies, plus d'une quarantaine. En même temps, en presque trente ans de carrière malfrate ils se seront frottés tour à tour aux caïds de la communauté juive pied-noir de Paris, aux barons corses des cercles de jeux, à la pègre israélienne de Tel-Aviv, et aux redoutables gangs de la banlieue sud de Paris. Bref, une vie bien remplit et bien mal finie. Voyons donc ça de plus près, et commençons par le commencement : Sétif.

Les Frères Zemour - Première Partie : Les Débuts (1945-1965)

LE BERCEAU FAMILIAL

Les frères Zemour sont le fruit de l'amour d'un modeste couple de juifs algériens, Clairette Atlani et Raymond Zemour, qui occupe quelques fonctions à la synagogue de la ville. Leur premier enfant Roland né en 1925, suivit de Théodore dit Dédé en 1927, William dit Zaoui en 1930, Gilbert en 1935, Edgard en 1937, auxquels succèdent quatre filles : Adèle, Renée, Josette et Lucienne, nées entre 1938 et 1944. Cela fait beaucoup de bouches à nourrir pour cette famille pauvre, qui peut néanmoins compter sur la solidarité de la communauté et sur l'aide financière du père de Raymond pour s'en sortir. Une situation difficile que beaucoup d'autres Zemour, très nombreux dans cette ville, ne connaissent pas, plus fortunés que le noyau familial qui nous intéresse, ce qui aura le don d'aiguiser l'aigreur et le sentiment de revanche des cinq frères.

Très rapidement dans la cité Lévy (aujourd'hui cité Tlidjene), l'important quartier juif de Sétif, et malgré une éducation très religieuse, la fratrie se fait remarquer. "Ils étaient turbulents bien sûr, raconte l'ancien commissaire Raulin en 1985, et un peu agressifs. On dirait aujourd'hui que c'étaient des petits loubards". Dans l'étouffante bourgade qu'est Sétif les cinq frères tuent l'ennuie entre le café Chez Maklouf, tenu par un parent, et le select Café de France, rue Constantine, à jouer aux cartes et aux boules entre deux anisettes. L'école ils n'y restent pas longtemps et bricolent ici et là pour se faire quelques billets, le maire Brincat et le député René Meyer canalisant notamment leur énergie pour en faire des agents électoraux et des colleurs d'affiches efficaces. Gilbert est notamment connu pour ses coups de poings ravageurs depuis qu'il s'est lancé avec succès dans la boxe, tandis qu'Edgard fait office de tête brûlée depuis qu'un choc à la tête l'a rendu, selon sa famille, bagarreur et colérique, multipliant les bastons mémorables avec les Arabes de la ville. Côté professionnel Roland apprend le métier de mécanicien, suivit dans cette voie par Gilbert et Edgard, tandis que le futur chef de clan William devient coiffeur et que son aîné Théodore-Dédé part s'installer à Alger pour vendre des trousseaux. Du côté des filles Adèle épousera un artisan menuisier, Renée et Josette d'honnêtes employés, et Lucienne un homme qui partira rapidement vivre en Israël après leur rupture.

Les Frères Zemour - Première Partie : Les Débuts (1945-1965)Roland est le premier à partir pour Paris, en 1947, pour travailler comme mécano. Mais il va très rapidement se tourner vers la carrière plus lucrative et moins fatigante de proxénète, mais ô combien plus dangereuse : le 17 novembre 1947 il est abattu de plusieurs coups de feu rue Blondel par un concurrent mécontent. Comme un avertissement du destin envoyé à ses quatre cadets pour les avertir du funeste avenir qui les attend. Ils auront tout le temps de venger leur aîné, quelques années plus tard. En Algérie, après le massacre de Sétif en mai 1945 et la terrible répression qui s'en suit, la tension monte d'un cran jusqu'au déclenchement "officiel" de la guerre d'indépendance le 1e novembre 1954. La famille Zemour, qui a déjà vu trop de sang couler dans sa ville natale, décide elle aussi de partir pour la métropole. Théodore est le premier, en 1955, alors âgé de 28 ans, auquel succède Edgard, 19 ans, qui a trouvé un métier d'ajusteur-tourneur, suivit progressivement par toute la famille, les parents Raymond et Clairette s'installant d'abord à Saint-Denis puis dans un pavillon d'Ormesson.

Leurs fils, eux, se lancent presque immédiatement dans des activités peu recommandables. Et s'ils commencent petits, c'est qu'ils ne sont encore que des caïds en devenir. 


LE TEMPS DU BIDONNAGE

La grande spécialité des petits voyous d'origine israélite c'est alors le bidonnage, nombre de futurs grands bandits juifs faisant leur classe dans ce "modeste" bizness de petites arnaques. Les années 50 c'est en effet le temps de la relance économique, et la grande époque de la vente à domicile et des "tireurs de sonnette", la marchandise allant aux consommateurs plutôt que l'inverse, les grandes surfaces n'ayant pas encore pointé le bout de leur nez dans nos chères provinces. Pour les bidonneurs il s'agit donc de faire du porte à porte dans les coins éloignés des grands centres urbains et d'embrouiller le client potentiel en faisant passer des produits bas-de-gamme pour de la marchandise de première qualité afin de la vendre très chère, la confusion entre anciens et nouveaux francs aidant très souvent ces messieurs à mieux arnaquer leurs victimes. Derrière ces vendeurs se trouvent des entreprises qui les ravitaillent en marchandises, elles-mêmes approvisionnées par des fabricants bien souvent basés au Sentier, le célèbre quartier juif de Paris.

C'est dans cette optique que Théodore-Dédé fonde à Troyes une société dans laquelle il va faire collaborer ses frères, qui lâchent rapidement leur très courte carrière de travailleurs manuels pour embrasser celle de malfrat. Commençant dans l'arnaque aux trousseaux ils vont ensuite se lancer dans l'arnaque aux vins, plus rentable, branche dans laquelle ils feront des merveilles. Ils fréquentent à cette époque un modeste restaurant auvergnat rue de Trévise dans le IXe, Chez Baille,  où ils "lèveront" leurs premières conquêtes féminines et mettront ainsi un pied dans le monde du proxénétisme, maquant quelques filles ici et là, suiteLes Frères Zemour - Première Partie : Les Débuts (1945-1965) logique et presque obligatoire à cette époque dans une carrière de voyou digne de ce nom. Gilbert notamment aurait eu une gagneuse dans le midi et une autre à Grenoble, tandis que William protègerait une fille à Paris et une autre à Nevers. Mais le monde des maquereaux est, comme on le sait, un panier de crabes plein d'embrouilles, de jalousies et de coups fourrés. Edgard sera ainsi blessé de quatre balles de pistolet en 1961 sur les Champs-Elysées et Gilbert inquiété par la justice en 1963 pour une tentative de meurtre sur un yougoslave d'Aubagne, Simic Jacov, tandis que Théodore est arrêté armé la même année au même titre qu'Edgard en 1959 et 1960. C'est que dans ces premières années un peu timides les petites condamnations pour escroquerie, vol et proxénétisme pleuvent sur les quatre frères : entre 1955 et 1960 Gilbert est condamné deux fois, Dédé quatre, Edgard trois tandis que William passe devant huit tribunaux à travers la France. On les voit également faire les colleurs d'affiches et les agents électoraux pour les Gaullistes, aux côtés notamment du petit Roger Bacry qui deviendra un de leurs lieutenants et dont on reparlera, et fréquentent le SAC, la police d'état de Charles De Gaulle (leur avocat est Pierre Lemarchand, recruteur officieux de barbouzes anti-OAS), pour qui ils donnent quelques coups de main. Et surtout, seize ans après son assassinat ils vengent enfin leur frère aîné Roland en 1963 : cette année-là son meurtrier présumé, un certain Filippi, proxénète sexagénaire, est retrouvé mort sur la route de l'Estérel à Nice.

Bref, petit à petit les Z commencent à faire parler d'eux. Et dans le quartier qui a leurs faveurs, le Faubourg Montmartre, fief de la communauté juive pied noir de Paris, ils commencent à devenir des figures incontournables. Mais il y a déjà là des hommes bien en place. Plus pour longtemps. Et les Zemour sauront saisir avec brio les opportunités qui vont s'offrir à eux. 

Les Frères Zemour - Première Partie : Les Débuts (1945-1965)

LE FAUBOURG MONTMARTRE
 
Le rapatriement des Français d'Algérie va voir essaimer à travers toutela France de nombreux groupes de pieds-noirs, dont bon nombre de juifs qui iront se fixer à Paris, principalement dans les quartiers de Belleville et du Faubourg Montmartre où la communauté a des attaches depuis longtemps, y reconstituant l'ambiance chaleureuse et animée du pays natal. Et parmi ces inconsolables nostalgiques de l'Afrique du Nord, une frange a choisit la voyoucratie pour seconde patrie, avec comme secteurs de prédilection comme on l'a vu le bidonnage, et bien sûr le proxénétisme.
 
L'homme qui domine tout ce petit monde dans le quartier du Faubourg Montmartre, en plein coeur du IXe, c'est Sion Atlan, né en 1929, accompagné de son frère cadet René et de quelques cousins, tous originaires de Batna. Les cinq autres frères du bonhomme ont eux officiellement embrassé des carrières tout à fait honnêtes de cafetier, de boucher ou de grossiste en volailles, mais en réalité lorgnent bien souvent sur le proxénétisme et épaulent leurs aînés dans leurs activités délictueuses. Juge de paix respecté de la communauté, réglant les problèmes privés en interne en faisant jouer de son aura pour calmer les ardeurs des uns et des autres, Sion s'est fait avec son équipe une spécialité de la "protection" des commerçants du Sentier et du faubourg, tout en donnant bien évidemment dans le "pain de fesse", le classique du Milieu d'alors. L'autre redoutable fratrie du quartier c'est celle des Perret, dit les "demis-juifs". Ils sont trois, Marius, Clément et Gilbert, avec en arrière plan la force faite femme en la personne de Léonie Benaïne, dite "La Mère Léo", leur génitrice et véritable matrone du clan qui a d'ailleurs servi pendant la guerre dans l'armée américaine. Remuants et vindicatifs, les Perret se sont eux spécialisés dans la protection des fournisseurs de vins et spiritueux, fréquentant la célèbre bande des Trois Canards, tenant notamment le Bar des Cornouailles rue des Martyrs et La Romance rue Pigalle. On trouve dans leurs rangs de beaux mecs comme Ben Loulou dit La Volige, oranais proprio de l'hôtel de passe le France-Italie rue Saint-Denis, Lucien Sans dit Bouboule, un basque bagarreur qui fréquente le gratin pied-noir, corse et sudiste, spécialiste du vol de voitures connu pour plusieurs casses, pour proxénétisme et pour avoir bossé avec le SAC, mais aussi les frères Fouillat, Ninan Perrier, Michel Laurent, Roger Ferrand, Jean-Claude Flershinger et Séraphin Meacci. Pour l'instant l'équilibre des forces tien comme il peut, les frères Atlan et les frères Perret étant même associés dans l'exploitation d'un commerce d'alcools dans le quartier de la Madeleine.

Dans cette univers les Zemour se sentent comme des poissons dans l'eau. C'est à cette époque, dans la première moitié des années 60, qu'ils entrent dans le sillage des frères Atlan. Et les quatre frères partagent déjà la passion commune qui les unie : celle, dévorante, des jeux. On les voit ainsi écumer les tripots clandestins du quartier, les "flambes" comme on les appelle, ainsi que ceux de Belleville, y dilapidant des nuits durant l'argent du proxénètisme et des arnaques. Ils y fréquentent toute la faune malfrate de la capitale, se faisant connaître, nouant contacts et amitiés, nourrissant les premières inimités. C'est à cette époque que Gilbert, qui malgré une carrière de voyou bien remplit cherchera toujours à se fabriquer une façade d'honnête homme, se considérant plus comme un affairiste chassant les bons coups à la limite de la légalité que comme un gangster, achète le restaurant l'Assiette Carrée rue dela Fidélité dans le Xe, spécialisé dans la cuisine orientale et provençale, et qui deviendra le QG de l'équipe. Le véritable chef du clan c'est alors Willam aka Zaoui. La place revenait avant à son frère Théodore-Dédé, le très secret aîné des Z, mais depuis la fin de la période bidonnages en 1963 il a pris ses distances avec le Milieu, bien qu'il soit toujours là pour épauler les siens en cas de coup dur et qu'il continue d'arpenter les tapis de jeux parisiens. C'est donc au charismatique William de tenir les rennes de la fratrie, homme discret qui aura vécu toute sa vie dans une quasi-clandestinité, ne possédant absolument rien en son nom propre, ni domicile, ni automobile, ni compte en banque. Il vivra d'ailleurs une éphémère liaison avec Marie-Christine Guérini, la fille de Barthélémy Guérini, figure du célèbre clan corse qui régnait alors à Marseille. Une autre preuve des liens noués par le chef pied noir avec la cité phocéenne sont les intérêts qu'il détient dans le Pourquoi, un tripot clandestin proche du Vieux Port qu'il tient en sous-main, y associant des marseillais corses, juifs et arméniens. Le plus jeune des Zemour, Edgard, est quant à lui d'une autre trempe que son aîné, colérique et démonstratif, une tête brûlée redoutée pour ses coups de sang explosifs. C'est autour de ce noyau familial que se forme un premier cercle de fidèles : il y a là les deux frères Spighel - Richard qui est un voyou pur et dur et qui mourra d'une tumeur au cerveau à la fin des années 60, et Izi qui va rapidement se tourner vers le monde de la nuit dont il deviendra une figure importante, vivant sept années durant avec la chanteuse Annie Philippe et ami intime d'Alain Delon-, Roland Attali né en 1937 à Constantine et arrivé en France à vingt ans, passionné de bijoux, d'armes à feu et d'automobiles, Raphaël Dadoun dit "Yeux de Velours", juif marocain très "réglo" connu pour sa participation au célèbre braquage de la bijouterie Colombo à Milan en 1964, Jean-Pierre Lehbar né en 1930 et grand ami de William, officiellement gérant d'un pressing, et encore quelques autres.

En attendant, tout ce beau monde s'active tranquillement dans le monde merveilleux du proxénétisme et de ses hôtels de passe, en très bonne entente avec le clan Atlan tandis qu'avec les Perret on se regarde en chien de faïence. Mais l'équilibre se fissure en 1965, durant ce mois d'octobre qui voit Sion Atlan se faire abattre par une équipe inconnue. Les Zemour vont enfin pouvoir en profiter pour prendre leur envol après déjà dix ans de "petits métiers" dans le Milieu.  


Bientôt la deuxième partie, où l'on verra comment les Z vont s'adapter à la nouvelle donne dans le quartier et vont véritablement débuter leur ascension, se frottant par la suite aux Corses des cercles de jeux puis aux caïds de Tel-Aviv, diversifiant et internationalisant leurs activités. 

Les Zemour Partie 2 - L'Ascension (1965-1972)
Les Zemour Partie 3 - La Guerre des Gangs (1973-1976)
Les Zemour Partie 4 - La Fin du Clan (1976-1982)

C 'est une drôle de fratrie que celle des Zemour. Issues d'une grande famille juive d'Afrique du Nord, comptant un nombre incroyable de cousins, cousines, oncles et tantes plus ou moins éloignés, ils seront cinq frères au départ de Sétif à venir fouler le pavé parisien, sa faune interlope, sa communauté pied noir, ses filles, ses flingues, sa pègre et ses embrouilles. Cinq frères au départ, un seul à l'arrivée. Les quatre autres succomberont à ce terrible virus...

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Tags : zemour, edgard zemour, william zemour, gilbert zemour, sétif, faubourg montmartre, sion atlan
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#Posté le dimanche 23 août 2015 08:02

Modifié le lundi 14 mars 2016 17:52

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